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ALERTE – Armes chimiques en Syrie: Paris analyse les échantillons rapportés par un média français

PARIS – La France va analyser les échantillons de potentielles armes chimiques rapportés de Syrie par des journalistes du quotidien français Le Monde, a annoncé mardi un haut responsable français sous couvert de l’anonymat.

Des échantillons nous ont été remis (par les journalistes du Monde). Nous sommes d’accord pour procéder à des analyses, a déclaré ce haut responsable, indiquant que le gouvernement avait par ailleurs, comme les Etats-Unis et les Grande-Bretagne, analysé ses propres échantillons et conclu à des indices mais pas de preuve formelle de l’utilisation de gaz de combats en Syrie.

(©AFP / 28 mai 2013 02h00)

http://www.romandie.com/news/n/_ALERTE___Armes_chimiques_en_Syrie_Paris_analyse_les_echantillons_rapportes_par_un_media_francais_11280520130203.asp

Israël s’effondrera sous le poids de ses contradictions

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La société israélienne semble de plus en plus divisée. Aux traditionnels clivages gauche/droite et à la lutte opposant les laïques aux religieux, s’ajoute désormais un mouvement féministe bien particulier. « Les Femmes du Mur » ont obtenu le droit de prier comme des hommes devant le Mur des Lamentation, lieu le plus saint du Judaïsme.

« Nous avons fait une prière historique, même si cela a été pénible », a déclaré Shira Pruce, la porte-parole du mouvement féministe. Environ un millier de fanatiques juifs ont tenté d’empêcher la tenue de ce qu’ils considèrent comme une hérésie. Les policiers ont été qualifiés de « nazis », dans la tradition de la loi de Godwin*, si chère aux Israélites. Les ultra-orthodoxes ont par ailleurs bombardé les femmes avec des bouteilles, des ordures et des injures.

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Les féministes militaient depuis une vingtaine d’années pour pouvoir prier à la façon des Hommes. Durant toute cette période, elles ont été persécutées par les services de sécurité, rompus aux brimades en tout genre.

Cette victoire d’un féminisme nouveau, qu’on pourrait qualifier de religieux, dénote de celui qu’on trouve en Occident. Contrairement au mouvement Femen, il n’est pas lié à la prostitution et au business. De plus, il a des objectifs clairs et précis, alors qu’un mouvement comme Femen n’a pour raison de vivre que la provocation et l’esbroufe.

Des fissures dans les murailles israéliennes

Israël ne doit sa supériorité régionale qu’à deux facteurs : l’aide américaine (Israël est le pays au monde bénéficiant le plus de l’aide US avec 234 milliards de dollars gracieusement offerts depuis 1948) et l’unité de la société face aux menaces extérieures.

Le féminisme, s’il peut paraître légitime, a pour  conséquence de rajouter un clivage aux dualismes déjà existants au sein d’une société. C’est vrai en Europe, ça l’est tout autant en Israël. Les féministes du mur des Lamentations ont remporté une victoire, il serait étonnant qu’elles s’arrêtent là. D’autant plus que dans la société d’apartheid théocratique israélienne, les injustices faites aux femmes sont nombreuses.

L’émancipation de la gente féminine pourrait avoir pour effet secondaire l’apaisement des relations israélo-palestiniennes. Car, c’est bien connu, il n’y a pas de femme imbécile et meurtrière, à part bien sûr madame Thatcher. Plus sérieusement, l’apparition du mouvement de droits civiques permettrait de remettre en question l’hégémonie conservatrice et sécuritaire d’une caste masculine aussi criminelle qu’insensible.

L’autre force empêchant à Israël de devenir une nation débarrassée de l’impérialisme et de la discrimination est incarnée par la mouvance religieuse, qui s’est tristement illustrée lors de la première prière des femmes du Mur. Or, selon bon nombre de spécialistes, les ultra-orthodoxes sont de plus en plus isolés. Ils ne sont plus représentés au gouvernement, le ministère des Finances veut réduire leurs avantages pécuniaires et la population ne cesse de réclamer l’abrogation de leur exemption de service militaire. Les femmes (encore elles !) refusent désormais de s’asseoir à l’arrière des bus fréquentés par les ultra-orthodoxes, à l’image de ce qu’a fait Rosa Parks à une autre époque et dans un contexte finalement pas si différent.

Une société basée sur les discriminations

Celui qui ose qualifier l’Etat d’Israël de « seule démocratie du Moyen-Orient » doit ou bien être accroc à l’opium, ou bien être d’une mauvaise foi à en faire pâlir de jalousie un diplomate américain.

Le terme « démocratie » stipule tout d’abord l’égalité des droits. Or, Israël, outre les vexations quotidiennes qu’il fait subir à ses ressortissants arabes, est aussi coutumier des discriminations entre juifs Ashkénazes et juifs Séfarades.

En 2010, plusieurs milliers d’ultra-orthodoxes juifs Ashkénazes avaient manifesté contre la décision de justice obligeant une école de Cisjordanie d’accueillir en son sein des enfants séfarades. Par ailleurs, de nombreux séfarades prennent un patronyme ashkénaze pour espérer avoir accès à un bon emploi.

L’origine de ces discriminations remonte à la création de l’Etat d’Israël, en 1948. La plupart des Juifs ayant colonisé la terre de Palestine avant cette date son des Juifs européens et donc ashkénazes. Les vagues migratoires venues gonfler les peuplements juifs par la suite sont le fait des juifs séfarades, venus principalement du Maghreb et du Moyen-Orient.

Israël s’illustre également tristement par les nombreuses brimades faites aux immigrés « non-blancs ». Les Falashas (juifs éthiopiens) sont les premiers à en faire les frais. Ils seraient aujourd’hui un peu plus de 110 000 en Israël. Les autorités sionistes craignent que bon nombre d’entre eux n’aient menti sur leur « judéité ». Ces Falashas sont victimes de contrôles policiers excessifs et sont directement pointés du doigt dès qu’un fait divers sordide vient alimenter l’actualité.

Et après ?

Aucun régime au monde ayant ses fondations ancrées dans un profond terreau d’injustices ne peut durer éternellement. Il en a été ainsi pour l’Afrique du sud de l’apartheid, pour l’Allemagne nazie ou encore pour la discrimination raciale aux États-Unis. Israël n’échappera pas à la règle. Parce que quand on commet une injustice contre un groupe, c’est toute une société qu’on menace.

Au-delà de ces considérations d’ordre philosophique, Israël est confrontés à un grand péril, incarné dans la « menace démographique ». Le réservoir mondial juif n’est pas intarissable, tôt ou tard il n’y aura plus personne ayant une judéité suffisamment établie pour venir coloniser la terre de Palestine. En Israël même, les juifs sont confrontés à une explosion démographique des populations musulmanes. Et si actuellement environ 75% des Israéliens sont juifs, les choses pourraient prochainement changer.

 

Le Revizor

Israël s’effondrera sous le poids de ses contradictions

Les dangers de la politique des « bonnes intentions »

Les dangers de la politique des « bonnes intentions »Il est parfois difficile de différencier la politique du sport. Les gens semblent soutenir les partis politiques comme si ces derniers étaient des équipes sportives, acclamant l’équipe rouge ou l’équipe bleue vers la victoire avec la même passion que pour la CAN. Les membres de l’équipe sont suivis avec la même intensité que le sont les joueurs stars de basket-ball ou de football.

De même, les membres de notre équipe sont toujours les héros, et les membres de l’équipe adverse, les méchants. Ce type de rhétorique emplit aujourd’hui les discours politique, notamment aux USA, un groupe traitant l’autre de bande de troglodytes racistes qui détestent les pauvres, et l’autre groupe disant que le premier est un lot de crypto-communistes voulant détruire le pays. Des deux côtés on crie et on hurle combien sont mauvais les gens de l’autre équipe, et peu de discussion sérieuse n’émerge sur les véritables problèmes auxquels sont confrontés les citoyens aujourd’hui.

Mis à part la façon dont l’argument du « Nous contre eux » passe à côté des vraies questions, il rate surtout le problème plus fondamental de l’économie politique. Le ping-pong sur le thème des gentils et des méchants transforme le débat politique en une bataille d’intentions : notre équipe est « formidable » à cause de ce que nous pensons qu’elle a l’intention de faire au cours du mandat. De même, le problème avec l’autre équipe se ramène à ce que notre équipe pense des intentions de l’autre équipe.

Les intentions ne sont cependant pas ce qui importe en économie politique, parce qu’elles ne sont pas équivalentes à des résultats. Le fait que les intentions produisent les résultats que désirent les acteurs dépend de la structure des règles et des institutions au sein desquelles ces intentions sont mises en action. C’est l’idée de base sur laquelle l’économie a mis l’accent, au moins depuis Adam Smith. Se concentrer sur les seules intentions ne nous dit presque rien. L’intérêt personnel peut se manifester par un monde de violence et de prédation si les règles et les institutions sont telles que les droits des personnes et des biens (propriété) ne sont ni clairs ni respectés. Ou il peut se manifester en un progrès pacifique – produisant l’échange si de tels droits sont clairs et bien appliqués.

Les intentions sont filtrées à travers les structures de règles et d’institutions pour mener à des résultats. L’exemple classique est sans doute le salaire minimum. Ceux qui soutiennent cette mesure croient qu’ils aident les pauvres parce que leur intention est d’augmenter les salaires de ces derniers. Cependant, les conséquences réelles de cette mesure sont, comme nous le savons, d’augmenter le coût du travail et donc d’exclure du marché du travail des travailleurs dont la productivité est inférieure au salaire obligatoire. Le résultat est l’augmentation du chômage pour certains ou même beaucoup, et la réduction des heures ou des avantages non pécuniaires pour les autres. Les conséquences réelles sont à l’inverse de ce que les « gentils » avaient prévu.

Plutôt que de soutenir une équipe ou l’autre, ou d’espérer ce joueur star ou ce héros vertueux pour nous sauver, nous devons accorder plus d’attention à la structure institutionnelle qui sert de cadre à l’action humaine. Une des plus grandes erreurs dans la politique moderne est de penser qu’il est correct de donner le pouvoir aux bonnes personnes parce qu’elles l’utiliseront à bon escient. Le problème principal n’est pas qu’elles ne l’utiliseront pas à bon escient (même si ce sera probablement le cas) mais que les institutions que nécessite le pouvoir survivront à ceux qui le possèdent aujourd’hui. Ceux qui le possèderont après pourraient ne pas avoir les mêmes bonnes intentions.

Il suffit de voir la manière dont la gauche aux USA pensait que si Barack Obama était au pouvoir, l’accroissement massif du pouvoir exécutif serait en sécurité entre ses mains parce qu’il est un « gentil ». Le résultat, bien sûr, a été plus de mort et de destruction s’abattant sur des innocents au Moyen-Orient et l’éviscération pure et simple du Quatrième Amendement aux USA.

De la même manière, blâmer les échecs de l’État sur les « méchants » qui avaient le pouvoir ignore aussi le fait que les mêmes échecs sont susceptibles de se produire même si les « gentils » avaient le pouvoir. Si le problème a à avoir avec les institutions et les règles, alors il importe peu de savoir dans quelle équipe sont les joueurs. Ils génèreront des conséquences négatives dans tous les cas.

Ce qui importe est de savoir quelles sortes d’interactions les règles du jeu permettent. Lorsque les règles protègent les droits et promeuvent l’échange pacifique comme moyen d’atteindre nos fins, même les plus égoïstes n’ont pas d’autre choix que de négocier pour un avantage mutuel. Lorsque les règles échouent à cette tâche, la prédation, à la fois publique et privée, va dominer.

Soutenir notre équipe ou notre joueur préféré est la meilleure recette pour nous conduire à un désastre social. Cela encourage la création d’institutions du pouvoir qui sapent le progrès aujourd’hui et qui seront disponibles pour « l’autre équipe » plus tard, avec des résultats tout aussi désagréables. Si nous voulons mettre fin à la croissance de l’État et à l’érosion de nos libertés, nous devons cesser d’attendre que le joueur star gagne la partie et nous devons commencer à parler de la nécessité de changer les règles.

Steven Horwitz est professeur d’économie à la St Lawrence University aux USA. Le 13 mai 2013.
Une version de cet article a été publiée originellement en anglais par la Future of Freedom Foundation.

http://www.libreafrique.org/Horwitz_bonnes_intentions_130513

 

Attentats en Turquie: Damas dément toute implication et dénonce des accusations arbitraires

Le régime syrien a démenti dimanche toute implication dans le double attentat qui a fait 46 morts dans une localité turque frontalière, réfutant ainsi les accusations d’Ankara.

«La Syrie n’a pas commis et ne commettra jamais un tel acte, non pas parce que nous n’en sommes pas capables, mais parce que nos valeurs ne nous le permettent pas», a affirmé le ministre syrien de l’Information, Omrane al-Zohbi, dans une conférence de presse retransmise à la télévision publique.

«Nous avons été attristés par la mort de martyrs» samedi dans la localité de Reyhanli, dans le sud de la Turquie, près de la frontière avec la Syrie, a ajouté le ministre. «Ce sont nos frères», a-t-il indiqué.

«C’est (Recep Tayyip) Erdogan qui doit être questionné sur cet acte. (…) Lui et son parti en assument la responsabilité directe», a poursuivi M. Zohbi. «Il doit démissionner en tant qu’assassin, il ne peut pas bâtir sa gloire sur le sang des Turcs et des Syriens. Pourquoi ces attentats quelques jours avant la rencontre entre Erdogan et (le président américain Barack) Obama ? Lui (Erdogan) dont le pays est membre de l’Otan, veut-il inciter les États-Unis (à une intervention en Syrie) en leur disant que son pays est attaqué ?» a encore demandé le ministre Zohbi.

Des accusations arbitraires

«Veut-il faire échouer les efforts entre les Russes et les Américains ?», a-t-il dit. Moscou et Washington se sont entendus la semaine dernière pour inciter Damas et les rebelles à s’asseoir autour d’une table et ont plaidé pour l’organisation «au plus vite» d’une conférence internationale sur la Syrie.

«Personne n’a le droit de lancer des accusations arbitraires», a lancé M. Zohbi. «Il veut lancer des accusations puis chercher des preuves, autrement dit, il veut fabriquer des preuves.»

Neuf personnes, toutes de nationalité turque, ont été arrêtées en Turquie à la suite du double attentat à la voiture piégée à Reyhanli, a annoncé dimanche 12 mai le vice-premier ministre turc Besir Atalay. Le ministre de l’intérieur Muammer Guler, qui s’exprimait lui aussi à la télévision turque, a déclaré que «l’attentat avait été commis par un groupe connu des autorités turques et ayant des liens directs avec le Moukhabarat, les services secrets syriens».

Source : AFP

http://french.moqawama.org/essaydetails.php?eid=9405&cid=287

 

Un fond juif et israélien pour assister l’insurrection en Syrie

L’équipe du site

Moti Kahan arborant le drapeau de l'insurrection syrienne à l'Institut de WashingtonUn groupe d’homme d’affaires israéliennes et américaines juifs ont créé un fond pour financer les insurgés en Syrie.

C’est le chef de ce groupe, Moti Kahana qui a révélé cette information pour le quotidien israélien Yediot Aharonot, en marge d’une rencontre organisée par l’Institut de Washington pour la politique du Proche Orient, think tank connu pour ses tendances pro israéliennes.

«  Nous, juifs et Israéliens ne pouvons admettre que des femmes et des enfants puissent être égorgés si près de nous », a-t-il argué. Signalant avoir lui-même accordé à ce fond une somme s’élevant à 100.00 dollars.

Durant son intervention dans l’institut américain, Kahana qui a dit qu’il vit dans le New Jersey alors que sa famille vit en Israël a arboré un drapeau de l’insurrection syrienne, dévoilant que son frère Steeve, un réserviste de l’armée israélienne dans les services médicaux soignent les blessés syriens qui passent au Golan occupé. Il signale entre autre s’être rendu en Syrie, « comme s’il se rendait à Tel Aviv ». « Nous avons recueilli des centaines voire de milliers de dollars dans les deux dernières années et je suis chargé de transférer des dons à des organisations libérales en Syrie », ajoute-t-il.
Il devrait poursuivre son opération de collect de fonds dans les synagogues.

Selon lui, les réactions israéliennes à cette initiative sont plutôt favorables sachant que le groupe compte quelques membres de la Knesset israélienne.

Le Yediot Aharonot précise qu’à la rencontre de l’institut, ont intervenu deux représentants de l’opposition syrienne. L’un d’entre eux, un membre de la diaspora syrienne aux Etats-Unis ayant requis l’anonymat a salué les dernières attaques israéliennes contre des positions syriennes le week-end dernier, les qualifiant « d’opération chirurgicale d’une haute précision », et demandant aux Etats-Unis de «  bombarder les positions des forces du régime de Bachar »
« Assad ne va jamais fuir, alors que le pays est repris par al-Qaïda d’une part et l’Iran et le Hezbollah de l’autre », dit-il.

Quant à son associé, il a tenu à rassurer l’entité sioniste que « le prochain gouvernement démocratique syrien apaisera les tension avec Israël ».«  Il n’y a aucune raison pour que les démocraties soient hostiles les unes aux autres. Et si Israël accepte de faire des compromis dans les hauteurs du Golan, la Syrie pourra établir la paix avec lui, parce que sinon il n’y a pas d’animosité entre les deux peuples », a-t-il déclaré.

Le colonel AlAkidi ( à droite) et le colonel Zaccaria (à gauche)Selon le site Syria Truth, la ministre de la justice israélienne Tzipi Livni a participé à cette rencontre, aux côté de membres de l’opposition syrienne des Frères Musulmans et de la Déclaration de Damas, lesquels vivent aux Etats-Unis. Le site syrien accuse aussi le colonel de l’ASL, Abdel Jabbar AlAkidi et le colonel médecin Abdel Hamid Zaccaria d’avoir fait part aux discussions à Washington, dont l’un d’elles était intitulé «  les circonstances internes et la guerre contre le régime de Bachar al-Assad ».

Syria Truth assure pour sa part que l’officier AlAkidi est l’homme d’Israël dans le nord de la Syrie, à l’instar du colonel Antoine Lahad, de la milice collaboratrice libanaise, l’Armée du Sud-Liban (également ASL) fondée à la fin des années 70 du siècle dernier par les Israéliens et le colonel libanais déserteur Antoine Haddad.

AlAkidi aurait introduit l’an dernier des agents américains et israéliens dans la région d’Al-Safira à Alep, en passant par la Turquie, pour leur permettre de collecter des informations sur les usines militaires de défense là-bas.

http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=111619&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=37&s1=1

Selon Qardaoui, ce sont les chiites qui apostasient les sunnites!

 

Le dignitaire religieux égyptien résidant au Qatar cheikh Youssef Qaradaoui a accusé les chiites « d’apostasier tous ceux qui s’opposent à leur doctrine » !

S’exprimant dimanche soir à la chaine de télévision alJazira, Qaradaoui a dit : « Lorsque le mouvement des takfiris a pris fin (le groupe des musulmans qui se sont démarqués des Frères musulmans en Egypte : ndlr), d’autres groupes liés au chiisme sont apparus. Ils accusent les autres de les apostasier, et ils nous appellent les groupes takfiris ».

« Nous n’apostasions personne, au contraire, ce sont les chiites qui le font. Ce sont eux qui utilisent le terme takfiri. Les sunnites n’apostasient pas tous les chiites, surtout quand il s’agit d’un musulman qui pratique la religion et c’est une affaire très dangereuse », a-t-il dit.

S’exprimant sur la crise syrienne, Qaradaoui a souligné que certaines parties aident le pouvoir en Syrie pour « tuer les gens et le peuple syrien qui veulent renverser le régime et qui ne possèdent pas d’armes ».

Et d’ajouter : « D’aucuns viennent de l’extérieur de la Syrie pour aider le régime à tuer le peuple innocent, et appellent les groupes armés de takfiris ».

Rappelons que cheikh Youssef  Qaradaoui avait remercié les Etats-Unis lors du prêche de vendredi pour leur soutien à la soi-disant armée syrienne libre, appelant Washington à frapper la capitale Damas!

Auparavant, il avait autorisé l’intervention de l’Otan en Libye, et  donné son feu vert aux rebelles syriens pour réclamer une intervention étrangère dans leur pays.

Pas le bienvenu à Gaza

Lors de la manifestation à Gaza pour protester contre le raid israélien contre la SyriePar ailleurs, la demande de visite de Qardaoui à la bande de Gaza lui a été refusée par l’Autorité palestinienne.

 » La position de l’Autorité et du gouvernement palestiniens est claire. Chaque visite qui porte une dimension politique et encourage le pouvoir de Hamas à Gaza, est nuisible voire contraire aux intérêts du peuple palestinien », a déclaré le ministre du legs de l’Autorité palestinienne Mahmou al-Habbache.

Selon lui, cette visite « partisanne et sectaire aura pour effet d’exacerber les divisions et d’accorder à « l’entité séparatiste » instaurée par le Hamas à Gaza et avortera les tentatives de réconciliation ».

Habbache estime que cheikh Qaradaoui ferait mieux d’nnuler ses fatwas dans lesquelles il interdit de se rendre à Jérusalem Al-Quds sous prétexte qu’elle est sous occupation.

 » Le voilà qu’il voudrait entrer dans la bande de Gaza par le biais d’une autorisation israélienne », s’est-il étonné de cette contradiction!

http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=111029&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=37&s1=1